J’ai connu Donald à Clermont- Ferrand en 1983 au cours d’un congrès international.
Je m’étais adressée à lui pour pouvoir travailler avec lui en recherche. Il avait accepté rapidement de m’envoyer un sujet de thèse de Doctorat d’état.
Le premier contact avait été très chaleureux et très intéressant. Il m’avait tout de suite donné son accord avec grand plaisir. Il était ravi de pouvoir travailler avec une chercheuse algérienne. En ce temps-là je vivais et travaillais en Algérie.
Au bout de deux années de travaux de recherche et d’obtention de nombreux résultats expérimentaux, Donald m’avait invitée à l’Université Mc Gill de Montréal pour qu’on puisse travailler ensemble et procéder aux interprétations possibles.
J’avais été enchantée par l’accueil que Geneviève et Donald m’avait réservé. Il était rempli de bienveillance, de générosité et d’humilité. Ils m’avaient hébergée chez eux avec beaucoup de gentillesse.
J’y avais vécu des moments inoubliables, des échanges très fructueux et ce dans tous les domaines ; aussi bien dans celui de la recherche, de la cuisine ou de la politique internationale.
La curiosité bienveillante de Donald m’avait permis de parler aussi de mon pays, de ses réussites et de ses difficultés.
Malgré sa renommée internationale, Donald était un grand humaniste. Il avait de la considération pour l’être humain et cherchait toujours à le comprendre et à le soutenir.
Il respectait beaucoup ses étudiants et aimait travailler avec eux. Il leur donnait toutes les connaissances nécessaires à leur réussite et à la fin il les formait à développer la recherche dans leurs pays respectifs.
Tous ses étudiants l’appréciaient énormément pour sa gentillesse, sa compétence et sa disponibilité. Il était toujours prêt à nous accorder le temps nécessaire pour trouver, ensemble, des explications ou des solutions à toutes nos questions relatives à nos travaux de recherche.
Il nous donnait l’exemple de ce que doit être un directeur de recherche.
Il m’a permis aussi de connaître de magnifiques endroits en Auvergne car nous avons beaucoup marché ensemble à travers des chemins, à travers la forêt.
Suite aux différentes années de travail avec Donald, nous étions devenus , Geneviève et lui, des grands amis, des membres même d’une même famille. Geneviève et Donald me recevaient chaque année dans leur maison de vacances à Saint Amand Tallende.
J’ai continué à leur rendre visite jusqu’à l’été 2016 car j’étais très attachée à eux.
Aujourd’hui je perds , en Donald, un membre de ma famille que j’ai admiré, aimé et respecté.
Je n’oublierai jamais sa gentillesse, son respect pour l’autre, son humanisme.
Hadda